Libération de Toulouse [843]

Les soldats francs n'avait pas reçus d'ordre plus simple que d'attaquer Toulouse. Les rebelles aquitains de Pépin II tenait fermement leur position et attendaient de pied ferme les troupes franques. Dès que l'infanterie franque arriva sur les lieux, les archers aquitains les mitraillèrent de flèches. Beaucoup tombèrent sous la puissance des flèches aquitaines. Le comte de Toulouse, qui dirigeait l'armée franque, donna l'ordre à ces archers de couvrir la charge de cavalerie qu'il ordonna de lancer le plus vite possible. Cette charge fut dévastatrice et les 100 archers aquitains périrent. Mais l'infanterie aquitaine se déplaça vite vers la cavalerie franque, certains tombèrent sous les flèches franques mais beaucoup réussirent à dérouter la cavalerie franque, qui revint au pas de course auprès des siens. Les armes de sièges commandées par le Comte de Toulouse était prêtes. Les catapultes manquèrent de peu la cavalerie aquitaine, que Pépin II menait en personne. Le comte lança alors toute son infanterie contre la cavalerie aquitaine, qui tenta de se réfugier dans la cité de Toulouse, alors que la garde citadine gardait les portes bien fermée. La cavalerie ne souffra pas trop car l'infanterie aquitaine put les soutenir en combattant les soldats francs. Les archers et les armes de siège bombardaient les aquitains qui furent rapidement réduits au nombre de 200 soldats, tous bloqués devant la porte principale de Toulouse. Pépin II périt d'une lame de lance d'un piquier franc. Les troupes aquitaines en déroute suite à la mort de leur chef se rendirent et furent réduits à l'esclavage.